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Poèmes
Rappel du premier message :
Bonsoir,
Pour vous, que représente les poèmes? est-ce une raison de vivre, une façon de communiquer ou un moyen de vivre? Pour moi c'es tune raison de vire et une façon de communiquer car ça fait toujours un plaisir en + et on peut zapper le moral desgens (que ce soit négatif ou pas).
Toi
Ton prénom résonne dans ma tête
comme une douce mélodie,
Tes sourires ravivent
mes jours de pluie.
Tes yeux, j'en rêve
jour et nuit,
Tes lèvres me font
oublier mes soucis.
Auprès de toi
j'aimerai passer ma vie.
Bonsoir,
Pour vous, que représente les poèmes? est-ce une raison de vivre, une façon de communiquer ou un moyen de vivre? Pour moi c'es tune raison de vire et une façon de communiquer car ça fait toujours un plaisir en + et on peut zapper le moral desgens (que ce soit négatif ou pas).
Toi
Ton prénom résonne dans ma tête
comme une douce mélodie,
Tes sourires ravivent
mes jours de pluie.
Tes yeux, j'en rêve
jour et nuit,
Tes lèvres me font
oublier mes soucis.
Auprès de toi
j'aimerai passer ma vie.
unestar7- Invité
Re: Poèmes
Délice parfumé
Une fille s'approchait d'un bel arbre en fleurs,
Elle souhaitait s'allonger à l'ombre de ses branches,
Elle ne savait pas encore que l'attendait la douceur,
Venue tout exprès pour fêter un certain dimanche,
Cette fille qui venait d'avoir quinze ans,
Qui revait sans cesse de son prince charmant,
Elle ne connaissait pas encore cet homme,
Mais fébrilement attendait de croquer la pomme,
Depuis toute gosse, elle entendait dire,
Que l'Amour se cueillait comme un fruit,
Elle espérait que cet arbre saurait lui traduire,
Comment elle pourrait s'abreuver de ce coulis,
En s'approchant de ce grand pommier,
Elle était vraiment loin de s'imaginer,
Que l'Amour était mur et allait être cueilli,
Quand le jeune homme allait tomber du feuillage garni,
Quelle histoire iréelle, penseraient les voisins,
Quand ils les verraient tous deux, main dans la main,
Mais le conte est bien loin d'être terminé,
Car les amoureux avaient décidé de vite s'aimer,
Mais ces enfants encore un peu naifs,
Ne connaissaient pas l'emploi du fruit,
En faut il cueillir, en nombre massif,
Ou faut il le consommer, quand la lune luit,
Riant ensemble de leur inexpérience avouée,
Les amoureux étaient tentés de déguster,
Ils ne voulurent pas attendre la tombée de la nuit,
Affamés qu'ils étaient d'un Amour incompris,
Ils cueillirent quelques fruits et s'asseyèrent sur des branches,
Timidement, ils otèrent l'écrin, mettant ainsi le coeur à nu,
Il faisait encore doux en ce merveilleux dimanche,
Les jeunes amoureux connaissent enfin le gout de ce jus,
Ils ont apprécié chaque goutte du nectar parfumé,
Et très vite l'appétit les fera recommencer,
Ils apprirent que le fruit de l'Amour,
Est un mets qui se consomme chaque jour,
La pomme n'est pas le seul de ces mets,
Tous les fruits peuvent la remplacer,
Si les amoureux sont de grands gourmets,
Alors ils sauront improviser !
Ceandryon
Une fille s'approchait d'un bel arbre en fleurs,
Elle souhaitait s'allonger à l'ombre de ses branches,
Elle ne savait pas encore que l'attendait la douceur,
Venue tout exprès pour fêter un certain dimanche,
Cette fille qui venait d'avoir quinze ans,
Qui revait sans cesse de son prince charmant,
Elle ne connaissait pas encore cet homme,
Mais fébrilement attendait de croquer la pomme,
Depuis toute gosse, elle entendait dire,
Que l'Amour se cueillait comme un fruit,
Elle espérait que cet arbre saurait lui traduire,
Comment elle pourrait s'abreuver de ce coulis,
En s'approchant de ce grand pommier,
Elle était vraiment loin de s'imaginer,
Que l'Amour était mur et allait être cueilli,
Quand le jeune homme allait tomber du feuillage garni,
Quelle histoire iréelle, penseraient les voisins,
Quand ils les verraient tous deux, main dans la main,
Mais le conte est bien loin d'être terminé,
Car les amoureux avaient décidé de vite s'aimer,
Mais ces enfants encore un peu naifs,
Ne connaissaient pas l'emploi du fruit,
En faut il cueillir, en nombre massif,
Ou faut il le consommer, quand la lune luit,
Riant ensemble de leur inexpérience avouée,
Les amoureux étaient tentés de déguster,
Ils ne voulurent pas attendre la tombée de la nuit,
Affamés qu'ils étaient d'un Amour incompris,
Ils cueillirent quelques fruits et s'asseyèrent sur des branches,
Timidement, ils otèrent l'écrin, mettant ainsi le coeur à nu,
Il faisait encore doux en ce merveilleux dimanche,
Les jeunes amoureux connaissent enfin le gout de ce jus,
Ils ont apprécié chaque goutte du nectar parfumé,
Et très vite l'appétit les fera recommencer,
Ils apprirent que le fruit de l'Amour,
Est un mets qui se consomme chaque jour,
La pomme n'est pas le seul de ces mets,
Tous les fruits peuvent la remplacer,
Si les amoureux sont de grands gourmets,
Alors ils sauront improviser !
Ceandryon
Re: Poèmes
Privilège
" Maman ! Je ne veux pas aller à l'école !
Je m'ennuie et j'ai sommeil !
Je préférerais rester à la maison ! "
" Maman, je ne veux pas aller à l'usine,
J'ai mal de par tout et je suis épuisé.
Je préférerais aller à l'école. "
" Papa, je veux pas aller à la guerre.
J'ai peur ! J'ai faim !
Je voudrais juste revoir ma maman... "
" Maman ! Je ne veux pas aller à l'école !
Je m'ennuie et j'ai sommeil !
Je préférerais rester à la maison ! "
" Maman, je ne veux pas aller à l'usine,
J'ai mal de par tout et je suis épuisé.
Je préférerais aller à l'école. "
" Papa, je veux pas aller à la guerre.
J'ai peur ! J'ai faim !
Je voudrais juste revoir ma maman... "
Re: Poèmes
Poème personnel créé avec des membres de mon forum au moment des attentats de janvier 2015
De nos cœurs tant meurtris, chassons tout désespoir,
Dans nos cœurs maltraités, laissons naître l'espoir.
Qu'un jour enfin les frères, du monde tout entier,
Sauront par tolérance, se trouver unifiés.
Ce dimanche onze janvier, des pays vont en chœur
Défendre des valeurs qu'ils semblent partager,
Mais soyons optimistes, ils ont peut-être un cœur
Même si leur présence peut parfois étonner.
Gageons que le Pape fasse entendre sa voix
Au nom de Dieu Amour pourra-t-il pardonner?
S'il est un cri manquant, c'est celui de sa Foi
François nous t'attendons, exprime ta pensée!
Bravo à tous nos jeunes, si nombreux réunis
Qui démentent aujourd'hui leur fausse indifférence.
La toile de leurs écrans, ils l'ont mise à profit
Pour y jeter en flots, leur peine envers l'outrance.
Je suis Charlie….
Des bourreaux ont assassiné des innocents
N'oublions jamais ce matin là si sanglant.
Douze victimes ont rendu Charlie immortel
Son prochain journal ce sera de la "dentelle".
Quoi ! l'on tente de museler la liberté,
À l'inacceptable nul ne peut adhérer.
Mes amis, que tous nos cœurs soient au diapason
Pour prononcer très dignement belle oraison.
Hélas, on compte plus de douze victimes ce soir
L'assaut est terminé, assassins abattus.
D'eux, je ne parle pas, en ce vendredi noir
Mais pour des innocents qui paient ce lourd tribu….
Le monde entier bouleversé par tant d'horreur
Regarde vers la France et peine à y croire.
Conscient d'une terrible menace, il a peur
Aussi ne laissera la place au désespoir.
N'oublions jamais ce matin là si sanglant.
Douze victimes ont rendu Charlie immortel
Son prochain journal ce sera de la "dentelle".
Quoi ! l'on tente de museler la liberté,
À l'inacceptable nul ne peut adhérer.
Mes amis, que tous nos cœurs soient au diapason
Pour prononcer très dignement belle oraison.
Hélas, on compte plus de douze victimes ce soir
L'assaut est terminé, assassins abattus.
D'eux, je ne parle pas, en ce vendredi noir
Mais pour des innocents qui paient ce lourd tribu….
Le monde entier bouleversé par tant d'horreur
Regarde vers la France et peine à y croire.
Conscient d'une terrible menace, il a peur
Aussi ne laissera la place au désespoir.
De nos cœurs tant meurtris, chassons tout désespoir,
Dans nos cœurs maltraités, laissons naître l'espoir.
Qu'un jour enfin les frères, du monde tout entier,
Sauront par tolérance, se trouver unifiés.
Ce dimanche onze janvier, des pays vont en chœur
Défendre des valeurs qu'ils semblent partager,
Mais soyons optimistes, ils ont peut-être un cœur
Même si leur présence peut parfois étonner.
Gageons que le Pape fasse entendre sa voix
Au nom de Dieu Amour pourra-t-il pardonner?
S'il est un cri manquant, c'est celui de sa Foi
François nous t'attendons, exprime ta pensée!
Bravo à tous nos jeunes, si nombreux réunis
Qui démentent aujourd'hui leur fausse indifférence.
La toile de leurs écrans, ils l'ont mise à profit
Pour y jeter en flots, leur peine envers l'outrance.
Invité- Invité
Re: Poèmes
Nostalgiques sans famille
Osamu, né sous le signe du Scorpion
Tu as fait le bonheur de not' génération
Né en pleine guerre du côté de Tokyo
Tu nous a malheureusement quitté trop tôt
Chez les Chinois, on t'a qualifié de Chèvre
Pour nous, tes génériques restent sur nos lèvres
D'un serpent, tu as fait un corsaire de l'espace
Dans nos cœurs, tu conservera toujours ta place
D'un robot, un singe, et un Papillon
Tu deviens la fierté de ta nation
Avec ton grand ami Akio Sugino
Tu nous a offert un chien nommé Zerbino
Au sein du petit monde de l'animation
Tu as su mener ta propre révolution
Tes trésors feront le tour de la planète
Tant qu'on en parlera encore sur Internet
Tu nous a quitté des suites de ton cancer
Pour nous, il ne reste plus qu'une chose à faire
Te laisser une grande place dans nos cœurs
Et le dix-sept avril ne nous fera plus peur
Ce dimanche là, nous sommes restés sans voix
Tu es parti trop tôt, on se demande pourquoi
Osamu, né sous le signe du Scorpion
Tu as fait le bonheur de not' génération
Né en pleine guerre du côté de Tokyo
Tu nous a malheureusement quitté trop tôt
Chez les Chinois, on t'a qualifié de Chèvre
Pour nous, tes génériques restent sur nos lèvres
D'un serpent, tu as fait un corsaire de l'espace
Dans nos cœurs, tu conservera toujours ta place
D'un robot, un singe, et un Papillon
Tu deviens la fierté de ta nation
Avec ton grand ami Akio Sugino
Tu nous a offert un chien nommé Zerbino
Au sein du petit monde de l'animation
Tu as su mener ta propre révolution
Tes trésors feront le tour de la planète
Tant qu'on en parlera encore sur Internet
Tu nous a quitté des suites de ton cancer
Pour nous, il ne reste plus qu'une chose à faire
Te laisser une grande place dans nos cœurs
Et le dix-sept avril ne nous fera plus peur
Ce dimanche là, nous sommes restés sans voix
Tu es parti trop tôt, on se demande pourquoi
Un hommage à Osamu Desaki, réalisateur japonais qui nous a quitté il y a 5 ans.
Re: Poèmes
Salut,
J’ai pris énormément de plaisir à lire vos poèmes. Je dois avouer que je ne suis pas très douée pour l’écriture, mais lire tout ça a fait resurgir des émotions que je n’avais pas ressenties depuis très longtemps. Merci beaucoup pour ce partage. Vous devriez publier ces textes sur les réseaux sociaux (si ce n’est pas déjà fait). Vous avez du talent et gagnez à être connu.
A+
J’ai pris énormément de plaisir à lire vos poèmes. Je dois avouer que je ne suis pas très douée pour l’écriture, mais lire tout ça a fait resurgir des émotions que je n’avais pas ressenties depuis très longtemps. Merci beaucoup pour ce partage. Vous devriez publier ces textes sur les réseaux sociaux (si ce n’est pas déjà fait). Vous avez du talent et gagnez à être connu.
A+
Re: Poèmes
Un éléphant volant, c'est Dumbo, et c'est trop beau !
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un cigare.
Maître Timothée, par l’alcool émêché,
Lui tint à peu près ce regard :
« Hé ! bonjour Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes rikiki ! que vous me semblez sot !
Sans mentir, si votre caquetage
Se limitait à votre branchage,
Vous seriez le zénith des sottes de ces bois. »
À ces mots le Corbeau ne se sent aucune joie ;
Et pour montrer son vol énergique,
Il déploie ses larges ailes, et fait tomber sa plume magique.
L"éléphant s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout voleur
Vit aux dépens des râleurs.
Cette leçon vaut bien à Maître Dumbo d'atteindre le bonheur. »
Le Corbeau, vexé mais ravi,
Jura un peu tard, que Dumbo entrait bien dans la vie.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un cigare.
Maître Timothée, par l’alcool émêché,
Lui tint à peu près ce regard :
« Hé ! bonjour Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes rikiki ! que vous me semblez sot !
Sans mentir, si votre caquetage
Se limitait à votre branchage,
Vous seriez le zénith des sottes de ces bois. »
À ces mots le Corbeau ne se sent aucune joie ;
Et pour montrer son vol énergique,
Il déploie ses larges ailes, et fait tomber sa plume magique.
L"éléphant s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout voleur
Vit aux dépens des râleurs.
Cette leçon vaut bien à Maître Dumbo d'atteindre le bonheur. »
Le Corbeau, vexé mais ravi,
Jura un peu tard, que Dumbo entrait bien dans la vie.
En regardant une énième fois ce chef d’œuvre intemporel des studios Disney, la séquence avec les corbeaux m'a donné envie de revisiter à ma sauce une des fables les plus connues de Jean de la Fontaine. Ce poème est donc de moi, Neptunia.
Re: Poèmes
C'est un pur délice à lire à relire Neptunia.
Invité- Invité
Re: Poèmes
HamyEldra a écrit:C'est un pur délice à lire à relire Neptunia.
Ton compliment ferait rougir tout un troupeau d'éléphants !
Re: Poèmes
Coucou, je ne me souviens plus très bien de Dumbo mais j'ai bien aimé lire ce poème sur lui.
Sinon, voici l'un des poèmes les plus récents de ma plume (mais pas le dernier en date, qui n'est pas assez travaillé). Il date quand-même de y a plusieurs mois et y en a eu d'autes après, mais c'est lui que j'ai envie de poster ! ^^
Sinon, voici l'un des poèmes les plus récents de ma plume (mais pas le dernier en date, qui n'est pas assez travaillé). Il date quand-même de y a plusieurs mois et y en a eu d'autes après, mais c'est lui que j'ai envie de poster ! ^^
Notre amour cacao.
J'ai fait tomber la foudre
Sur les morceaux de nous.
Mon cœur de se dissoudre
A alors l'espoir fou.
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
Ai-je creusé la tombe
D'un futur au pluriel ?
Serait-ce l'hécatombe
Que je cause avec fiel ?
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
C'est au fond de l'abîme
Que tu tombes à genoux,
Malheureuse victime
De mes jeux d'amour fou...
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
C'est au fond de la tasse
Que tu noies ton chagrin
Et recherches les traces
D'un passé si lointain.
Mon ami, prend la poudre
D'escampette et nettoie
Ce qui reste de moi
Dans ton cœur, dans la tasse,
Dans tes bras, sous tes doigts....
Forge ta carapace!
Notre amour cacao
Est en miettes, tombe à l'eau !
J'ai fait tomber la foudre
Sur les morceaux de nous.
Mon cœur de se dissoudre
A alors l'espoir fou.
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
Ai-je creusé la tombe
D'un futur au pluriel ?
Serait-ce l'hécatombe
Que je cause avec fiel ?
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
C'est au fond de l'abîme
Que tu tombes à genoux,
Malheureuse victime
De mes jeux d'amour fou...
Je t'ai donné à moudre
Notre amour cacao !
C'est au fond de la tasse
Que tu noies ton chagrin
Et recherches les traces
D'un passé si lointain.
Mon ami, prend la poudre
D'escampette et nettoie
Ce qui reste de moi
Dans ton cœur, dans la tasse,
Dans tes bras, sous tes doigts....
Forge ta carapace!
Notre amour cacao
Est en miettes, tombe à l'eau !
Re: Poèmes
Je découvre ce fil qui m'interpelle par la qualité des écrits.
Pour ma part, quand j'étais jeune, j'avais pris l'habitude de traduire mes états d'esprit par des poèmes, mais je les ai tous perdu et oublié.
Les occupations de la vie, ont fait que j'ai perdu cette bonne habitude, mais depuis quelques années je m'y suis remis, et j'ai commis une centaine de poèmes divers.
En fait, j'essaie de traduire en vers des événements qui m'ont marqués, tristes ou joyeux....
En voici deux à titre d'exemple :
Feu, mon toutou Goliath…
Ce triste jour funeste, Goliath s’est endormi
Pour son dernier sommeil, la vie l’a bien trahi.
Ce jardin qu’il aimait, sa dernière vision,
Paisiblement permit son ultime évasion.
Tapi depuis deux jours, sous son buisson chéri,
Refusant de sortir malgré nos mots fleuris,
Semblant nous implorer, d’abréger son calvaire,
Et ainsi lui permettre un repos salutaire.
Sous les câlins de tous, lentement est allé,
Vers son doux Valhalla, cette belle vallée
Où les toutous heureux ne cessent de jouer,
Et bientôt je viendrais, pour encore partager,
Avec toi l’amitié qui nous rendait joyeux.
Maintenant je m’en vais, des larmes plein les yeux…
Ulysse, le 9 Mai 2014
Ode à Pénélope
Dans Venise la rouge, que mon coeur s’est ému,
Prés de l’onde qui bouge, que d’émois sont venus.
Le charme de ses rues, ses canaux immortels,
Les barques incongrues, carnaval de dentelles,
Les palais somptueux et leurs frontons attiques,
Les gondoliers gracieux et leurs chants féériques,
Que d’émerveillements impossibles à éteindre,
Et que de sentiments m’incitant à t’étreindre.
La lune qui scintille, attise les amants,
Voile ton corps splendide ainsi qu’un chatoiement,
Allume des reflets sur les flots irisés,
Et laisse après l’amour tous nos sens embrasés.
Ma mie, ma belle dame, sois ma pure égérie,
Veux tu être mon âme, veux tu être ma vie…?
- Ulysse le 2 Février 2014
Pour ma part, quand j'étais jeune, j'avais pris l'habitude de traduire mes états d'esprit par des poèmes, mais je les ai tous perdu et oublié.
Les occupations de la vie, ont fait que j'ai perdu cette bonne habitude, mais depuis quelques années je m'y suis remis, et j'ai commis une centaine de poèmes divers.
En fait, j'essaie de traduire en vers des événements qui m'ont marqués, tristes ou joyeux....
En voici deux à titre d'exemple :
Feu, mon toutou Goliath…
Ce triste jour funeste, Goliath s’est endormi
Pour son dernier sommeil, la vie l’a bien trahi.
Ce jardin qu’il aimait, sa dernière vision,
Paisiblement permit son ultime évasion.
Tapi depuis deux jours, sous son buisson chéri,
Refusant de sortir malgré nos mots fleuris,
Semblant nous implorer, d’abréger son calvaire,
Et ainsi lui permettre un repos salutaire.
Sous les câlins de tous, lentement est allé,
Vers son doux Valhalla, cette belle vallée
Où les toutous heureux ne cessent de jouer,
Et bientôt je viendrais, pour encore partager,
Avec toi l’amitié qui nous rendait joyeux.
Maintenant je m’en vais, des larmes plein les yeux…
Ulysse, le 9 Mai 2014
Ode à Pénélope
Dans Venise la rouge, que mon coeur s’est ému,
Prés de l’onde qui bouge, que d’émois sont venus.
Le charme de ses rues, ses canaux immortels,
Les barques incongrues, carnaval de dentelles,
Les palais somptueux et leurs frontons attiques,
Les gondoliers gracieux et leurs chants féériques,
Que d’émerveillements impossibles à éteindre,
Et que de sentiments m’incitant à t’étreindre.
La lune qui scintille, attise les amants,
Voile ton corps splendide ainsi qu’un chatoiement,
Allume des reflets sur les flots irisés,
Et laisse après l’amour tous nos sens embrasés.
Ma mie, ma belle dame, sois ma pure égérie,
Veux tu être mon âme, veux tu être ma vie…?
- Ulysse le 2 Février 2014
Re: Poèmes
Toute ressemblance avec une œuvre existante ou ayant existé ne serait que pure coronincidence. Je tiens toutefois à remercier Monsieur Renaud Séchan parce que même s'il fait parfois un boucan d'enfer, il m'a aussi donné d'excellentes idées.
Hexagone
Ils s'embrassent au mois de janvier,
car la Chine, c'est éloigné,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards, tous des faux culs.
Quand on exécute au mois d'février,
de l'autr'côté des Pyrénées,
un malade du Pays Basque,
pour lui apprendre à s'protéger,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la maladie
chez nous aussi fonctionne encore.
Ils sont balourds en mars,
à oublier que l'Italie est à côté,
Les matraqueurs assermentés
qui fignolent leur uniforme.
La France est un pays' de flics,
à tous les coins d'rue y'en a cent mille,
pour instaurer le désordre public
Sans masque ni gel hydroalcoolique,
ils assassinent impunément,
et rackettent les citoyens
pour renflouer les hôpitaux de Buzyn
Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait de mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierais pas qu'il est allemand.
Ils s'embrassent au mois de janvier,
car la Chine, c'est éloigné,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y'a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards, tous des faux culs.
Quand on exécute au mois d'février,
de l'autr'côté des Pyrénées,
un malade du Pays Basque,
pour lui apprendre à s'protéger,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la maladie
chez nous aussi fonctionne encore.
Ils sont balourds en mars,
à oublier que l'Italie est à côté,
Les matraqueurs assermentés
qui fignolent leur uniforme.
La France est un pays' de flics,
à tous les coins d'rue y'en a cent mille,
pour instaurer le désordre public
Sans masque ni gel hydroalcoolique,
ils assassinent impunément,
et rackettent les citoyens
pour renflouer les hôpitaux de Buzyn
Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait de mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierais pas qu'il est allemand.
Re: Poèmes
Je n'écris pas de poème. Par contre, Victor Hugo a écrit près de 153 837 vers durant sa vie ! Du coup, laissez-moi vous partager l'un de ses poèmes les plus connus
Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)
Re: Poèmes
Hop, un poème composé début avril 2020 !
Toute ressemblance avec une œuvre existante ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Je tiens néanmoins à remercier Philippe Dhondt, ex-animateur sur Galaxie Radio (ça ne s'invente pas) pour m'avoir donné pas mal d'idées.
Et je dédicace cette parodie à Boris Johnson, premier-sinistre britannique à l'heure où j'écris.
C'est parti ...
Soirée Hosto !
Ce soir, Boris est pas chez lui!
On lui a éteint toutes les lumières
Il a son p'tit pantalon à pattes death' rouge,
Pompes blanches
Ce soir, attention, Boris tousse !
Ce soir, chez Boris: événement !
C'est Soirée Hosto !
Boris, on peut l'appeler ce soir, il s'en fout
Il a débranché le téléphone
Ce soir, chez Boris ?
C'est Soirée Hosto !
Go, go, go! Chaud, Boris!
Chez Boris, ce soir, c'est soirée Hosto
Chez Boris, ce soir: entrée NHS,
Gratuit pour les infirmières
Chez Boris, ce soir: boule à facettes, pantalons pattes death'
Spotlights, c'est Soirée Hosto !
Allez tousse Boris, tousse!
Ambiance top délire à son paroxysme
C'est beau, c'est chaud, c'est l'hosto
Top délire méga groove,
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Ambiance top délire à son paroxysme
C'est beau, c'est chaud, c'est l'hosto
Top délire méga groove
Top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
L'ambiance du samedi soir est chez toi
Allez tousse, allez
Un pied devant l'autre, Boris
Ce soir, t'es le roi de la dépiste, Boris
Ce soir, c'est normal,
C'est Soirée Hosto !
Toute ressemblance avec une œuvre existante ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Je tiens néanmoins à remercier Philippe Dhondt, ex-animateur sur Galaxie Radio (ça ne s'invente pas) pour m'avoir donné pas mal d'idées.
Et je dédicace cette parodie à Boris Johnson, premier-sinistre britannique à l'heure où j'écris.
C'est parti ...
Soirée Hosto !
Ce soir, Boris est pas chez lui!
On lui a éteint toutes les lumières
Il a son p'tit pantalon à pattes death' rouge,
Pompes blanches
Ce soir, attention, Boris tousse !
Ce soir, chez Boris: événement !
C'est Soirée Hosto !
Boris, on peut l'appeler ce soir, il s'en fout
Il a débranché le téléphone
Ce soir, chez Boris ?
C'est Soirée Hosto !
Go, go, go! Chaud, Boris!
Chez Boris, ce soir, c'est soirée Hosto
Chez Boris, ce soir: entrée NHS,
Gratuit pour les infirmières
Chez Boris, ce soir: boule à facettes, pantalons pattes death'
Spotlights, c'est Soirée Hosto !
Allez tousse Boris, tousse!
Ambiance top délire à son paroxysme
C'est beau, c'est chaud, c'est l'hosto
Top délire méga groove,
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Ambiance top délire à son paroxysme
C'est beau, c'est chaud, c'est l'hosto
Top délire méga groove
Top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
Top délire méga groove
Top top top top délire méga groove
L'ambiance du samedi soir est chez toi
Allez tousse, allez
Un pied devant l'autre, Boris
Ce soir, t'es le roi de la dépiste, Boris
Ce soir, c'est normal,
C'est Soirée Hosto !
Re: Poèmes
pour moi la poésie devrait toujours être engagée, ou presque, car la forme ne va pas sans le fond,
parler des p'tites fleurs des p'tits oiseaux c'est très beau mais c'est à la portée d'un élève de primaire,
la poésie doit faire réfléchir comme elle doit faire rêver, elle doit repeindre le monde quand celui-ci est trop gris
un poème du chat noir je viens d'ouvrir mon propre forum de poésie, jusqu'à présent j'était modérateur sur un autre site de poésie et je publie mes poèmes sous le pseudo de ZUC
Lettre a mes détracteurs
À tous mes détracteurs,
Vous les bons acteurs,
Vous qui dites sans rires,
Autant de vous pourrais je dire,
Vous qui m'accusez de tous les mots
Oui je vis la nuit et dors le jour à mes heures,
Mais qui de nous est fainéant voleur?
Pourquoi alors juges et tribunaux?
Oui je suis charmeur,
Serte mes jeux sont cruels,
C'est mon instinct de prédateur,
Mais qui taquine la tourterelle?
Vous qui chassez par plaisir?
Je ne renie pas mes origines,
Vos jeux sont une industrie de loisirs,
Il est vrai que j'aime qu'on me câline,
Vous qui me dites infidèle,
Vous qui courrez les bordels,
Quand vous mentez à vos belles,
Vous qui chantez les ritournelles,
Il me serait trop facile alors,
Que je vous fasse patte de velours,
Pour mendier ma pâtée mon bol d'or,
Je vagabonde mais ne tapine pas aux faubourgs,
Sachez que quand je donne, je donne,
Mon égoïsme est à votre grandeur,
Quand je ronronne c'est l'amour que je fredonne,
Est-ce ma liberté qui vous fait peur?
Voyez toute l'incohérence de vos propos,
Je suis Tantôt chasseur tantôt charmeur,
Voyez que je peux me passer de vos ragots,
Vous qui préférez les chiens esclaves de vos malheurs,
Quand même un enfant ils attaquent,
Meilleur ami de l'homme honorifique restera glorifié,
Je ne reproche rien à ce cabot, ce braque,
Pourquoi moi dois je sans cesse me justifier?
Surement vous me vouez quelques pouvoirs maléfiques,
Qu'à travers votre âme je lis et vois dans le noir,
De belles promesses je m'en méfie comme de la politique,
Anarchique et libertaire pour vous je resterai ce chat noir.
parler des p'tites fleurs des p'tits oiseaux c'est très beau mais c'est à la portée d'un élève de primaire,
la poésie doit faire réfléchir comme elle doit faire rêver, elle doit repeindre le monde quand celui-ci est trop gris
un poème du chat noir je viens d'ouvrir mon propre forum de poésie, jusqu'à présent j'était modérateur sur un autre site de poésie et je publie mes poèmes sous le pseudo de ZUC
Lettre a mes détracteurs
À tous mes détracteurs,
Vous les bons acteurs,
Vous qui dites sans rires,
Autant de vous pourrais je dire,
Vous qui m'accusez de tous les mots
Oui je vis la nuit et dors le jour à mes heures,
Mais qui de nous est fainéant voleur?
Pourquoi alors juges et tribunaux?
Oui je suis charmeur,
Serte mes jeux sont cruels,
C'est mon instinct de prédateur,
Mais qui taquine la tourterelle?
Vous qui chassez par plaisir?
Je ne renie pas mes origines,
Vos jeux sont une industrie de loisirs,
Il est vrai que j'aime qu'on me câline,
Vous qui me dites infidèle,
Vous qui courrez les bordels,
Quand vous mentez à vos belles,
Vous qui chantez les ritournelles,
Il me serait trop facile alors,
Que je vous fasse patte de velours,
Pour mendier ma pâtée mon bol d'or,
Je vagabonde mais ne tapine pas aux faubourgs,
Sachez que quand je donne, je donne,
Mon égoïsme est à votre grandeur,
Quand je ronronne c'est l'amour que je fredonne,
Est-ce ma liberté qui vous fait peur?
Voyez toute l'incohérence de vos propos,
Je suis Tantôt chasseur tantôt charmeur,
Voyez que je peux me passer de vos ragots,
Vous qui préférez les chiens esclaves de vos malheurs,
Quand même un enfant ils attaquent,
Meilleur ami de l'homme honorifique restera glorifié,
Je ne reproche rien à ce cabot, ce braque,
Pourquoi moi dois je sans cesse me justifier?
Surement vous me vouez quelques pouvoirs maléfiques,
Qu'à travers votre âme je lis et vois dans le noir,
De belles promesses je m'en méfie comme de la politique,
Anarchique et libertaire pour vous je resterai ce chat noir.
Re: Poèmes
Pour ma part, je ne trouve pas que l'art doive forcément être engagé, poésie comprise.
MlleAlys- Membre actif
- Messages : 5980
Inscrit(e) le : 12/09/2012
Re: Poèmes
ma réponse est peut être un peu excessive mais je répondais juste à la question du thème de ce post,MlleAlys a écrit:Pour ma part, je ne trouve pas que l'art doive forcément être engagé, poésie comprise.
"Pour vous, que représente les poèmes? est-ce une raison de vivre, une façon de communiquer ou un moyen de vivre? Pour moi c'es tune raison de vire et une façon de communiquer car ça fait toujours un plaisir en + et on peut zapper le moral desgens (que ce soit négatif ou pas)."
certe à défaut d'être forcément engagée, je pense qu'elle doit avoir un sens profond et une certaine originalité et aussi humour, jeux de mots et métaphores
Re: Poèmes
Tiens, bizarre, je suis désolée, mon message était au départ plus long que juste la première phrase, j'ai dû faire une erreur de manip' au moment de l'envoyer ^^"
Je disais donc que pour moi la poésie était justement un genre littéraire qui en premier lieu joue sur la forme : rythme, beauté des mots, jeux sur les sonorités, etc. Alors bien sûr il y a plusieurs styles, en vers ou pas, etc, mais à mes yeux ce qui différencie un simple texte littéraire d'une poésie est cette recherche sur la forme.
Et lorsqu'on parle de quelque chose de poétique pour du fond, j'y vois d'avantage de sentiments et d'émotions que d'engagement (que je définis comme une prise de position sur un sujet de société tel que la politique, la morale, la religion, etc). Alors je ne dis certainement pas que je pense que c'est incompatible, au contraire (et ça peut être diablement efficace), mais pour moi ça ne fait pas partie de l'essence de la poésie.
Bref, je ne critiquais aucunement les préférences de chacun, rebondissant seulement sur cette remarque pour donner mon avis.
Par contre, effectivement pour moi une poésie qui parle de petites fleurs et de petits oiseaux n'en a pas moins de mérite, et sans sous-estimer certains enfants de primaire, j'ai trouvé cette remarque-ci assez dénigrante ; Peut être que la formulation était en effet maladroite.
Je disais donc que pour moi la poésie était justement un genre littéraire qui en premier lieu joue sur la forme : rythme, beauté des mots, jeux sur les sonorités, etc. Alors bien sûr il y a plusieurs styles, en vers ou pas, etc, mais à mes yeux ce qui différencie un simple texte littéraire d'une poésie est cette recherche sur la forme.
Et lorsqu'on parle de quelque chose de poétique pour du fond, j'y vois d'avantage de sentiments et d'émotions que d'engagement (que je définis comme une prise de position sur un sujet de société tel que la politique, la morale, la religion, etc). Alors je ne dis certainement pas que je pense que c'est incompatible, au contraire (et ça peut être diablement efficace), mais pour moi ça ne fait pas partie de l'essence de la poésie.
Bref, je ne critiquais aucunement les préférences de chacun, rebondissant seulement sur cette remarque pour donner mon avis.
Par contre, effectivement pour moi une poésie qui parle de petites fleurs et de petits oiseaux n'en a pas moins de mérite, et sans sous-estimer certains enfants de primaire, j'ai trouvé cette remarque-ci assez dénigrante ; Peut être que la formulation était en effet maladroite.
MlleAlys- Membre actif
- Messages : 5980
Inscrit(e) le : 12/09/2012
Re: Poèmes
MlleAlys a écrit:Tiens, bizarre, je suis désolée, mon message était au départ plus long que juste la première phrase, j'ai dû faire une erreur de manip' au moment de l'envoyer ^^"
Je disais donc que pour moi la poésie était justement un genre littéraire qui en premier lieu joue sur la forme : rythme, beauté des mots, jeux sur les sonorités, etc. Alors bien sûr il y a plusieurs styles, en vers ou pas, etc, mais à mes yeux ce qui différencie un simple texte littéraire d'une poésie est cette recherche sur la forme.
Et lorsqu'on parle de quelque chose de poétique pour du fond, j'y vois d'avantage de sentiments et d'émotions que d'engagement (que je définis comme une prise de position sur un sujet de société tel que la politique, la morale, la religion, etc). Alors je ne dis certainement pas que je pense que c'est incompatible, au contraire (et ça peut être diablement efficace), mais pour moi ça ne fait pas partie de l'essence de la poésie.
Bref, je ne critiquais aucunement les préférences de chacun, rebondissant seulement sur cette remarque pour donner mon avis.
Par contre, effectivement pour moi une poésie qui parle de petites fleurs et de petits oiseaux n'en a pas moins de mérite, et sans sous-estimer certains enfants de primaire, j'ai trouvé cette remarque-ci assez dénigrante ; Peut être que la formulation était en effet maladroite.
effectivement je vois que j'ai fais une réponse à l'emporte pièce
moi qui suis modo sur un autre site, je n'ai pas suivi les conseils que je donne aux autres quand ils postent
et effectivement hormis la poésie engagée, les sujets philosophiques, l'humour, la dérision etc... et même pourquoi pas parler des fleurs et des p'tits oiseaux, mais on ne peut se contenter que de ça, et si je disais ça c'est que sur le site dont je parle il y a des poètes qui vous pondent 5, 6 poèmes par jours et hélas quantité et qualité ne vont pas toujours de pair,
"Et lorsqu'on parle de quelque chose de poétique pour du fond, j'y vois d'avantage de sentiments et d'émotions que d'engagement (que je définis comme une prise de position sur un sujet de société tel que la politique, la morale, la religion, etc)."
oui mais justement certaines prises de positions sont aussi une réaction, un sentiment fort contre certaine injustices, les poètes engagés ont souvent le coeur à vif, et quand je parle d'engagé se sont pour des sujets évidemment tel que "liberté, paix, solidarité, humanisme etc.." et qui souvent rejoignent certaine positions politiques de son auteur, et aussi répondent à des faits de société ou d'actualité le cas échéant,
"Je disais donc que pour moi la poésie était justement un genre littéraire qui en premier lieu joue sur la forme : rythme, beauté des mots, jeux sur les sonorités, etc. Alors bien sûr il y a plusieurs styles, en vers ou pas, etc, mais à mes yeux ce qui différencie un simple texte littéraire d'une poésie est cette recherche sur la forme."
oui je suis d'accord pour la musicalité et tout ce que tu cites, mais moi qui fut aussi peintre avant d'être poète, je prends souvent en exemple la peinture pour défendre la poésie libre face aux rigoristes du classique et là je dirais que "évidemment toujours pour moi" la seule différence que je ferai avec la peinture, une peinture peut être fait que pour être belle, un texte quel qu'il soit évidemment hors "humour et encore que", ne peut pas ne pas avoir de fond,
et pour finir petit éclaircissement
et sans sous-estimer certains enfants de primaire, j'ai trouvé cette remarque-ci assez dénigrante ; Peut être que la formulation était en effet maladroite.
effectivement petite maladresse, mais si ma comparaison a quelque chose de dénigrant ce n'est pas pour les enfants, un enfant qui fait un poème quel qu'en soit le sujet c'est toujours beau "ou presque "
mais un adulte doit chercher un peu plus loin, car faire des rimes c'est faciles c'est ce qu'on y met avant qui compte
ps j'aime bien ce genre d'échange et n'oublions pas dans l'énoncé du post la question c'était "pour vous" et effectivement il y en faut pour tous les goûts
je poste un de mes poèmes qui résume bien cette discussion et mon point de vue
Re: Poèmes
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Combien parfois j’aimerai en mes vers savoir,
Vous conter autre que mes mots rebelles emprunts d’hérésie,
Se laisser porter par le vent, boire à l’eau fraîche d'un lavoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je ne sais si je sais dans mes délires insensés,
Là où moi je ne vois que l’allergisante ambroisie,
Vous parler de la belle fleur des chemins cadencés,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je voudrai, je voudrai mais mon coeur reste noir,
Vous dépeindre des paysages aux couleurs de frénésie,
Dans des tableaux impressionnistes dignes d’un Renoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Qu’il me serai de bon ton, de vous poser le doux son,
Sous des ciels érotiques, la voix des anges en musique d’ectasie,
Mais hélas le ronflement de mes jours ne sème que le frisson
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Que je le veuille, que je le sache, mais je ne peux,
Ne pas voir le gueux sur le trottoir cracher sa pleurésie
Et vous présenter la ville en guide touristique sirupeux,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
« J’aimerions » à raison vous écrire d’autre façon,
Tous les flonflons du bal, tous les soirs d’été avec fantaisie,
Seulement mes écris ont la rudesse de l’ouvrier, du maçon,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
J’aimerai, nous aimerions embrasser cet amour à l’unisson,
Vers ces rivages lointains de Papouasie, de Malaisie,
Mais mon cœur sombre toujours au piquant d’un buisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Bon ! faudrait que j’m’y mette, on connait la chanson,
Et le petit poisson, là dans son bocal souffrant d’amnésie ?
Moi je suis le chat noir, j’ai le poil qui se dresse en hérisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Combien parfois j’aimerai en mes vers savoir,
Vous conter autre que mes mots rebelles emprunts d’hérésie,
Se laisser porter par le vent, boire à l’eau fraîche d'un lavoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je ne sais si je sais dans mes délires insensés,
Là où moi je ne vois que l’allergisante ambroisie,
Vous parler de la belle fleur des chemins cadencés,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je voudrai, je voudrai mais mon coeur reste noir,
Vous dépeindre des paysages aux couleurs de frénésie,
Dans des tableaux impressionnistes dignes d’un Renoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Qu’il me serai de bon ton, de vous poser le doux son,
Sous des ciels érotiques, la voix des anges en musique d’ectasie,
Mais hélas le ronflement de mes jours ne sème que le frisson
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Que je le veuille, que je le sache, mais je ne peux,
Ne pas voir le gueux sur le trottoir cracher sa pleurésie
Et vous présenter la ville en guide touristique sirupeux,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
« J’aimerions » à raison vous écrire d’autre façon,
Tous les flonflons du bal, tous les soirs d’été avec fantaisie,
Seulement mes écris ont la rudesse de l’ouvrier, du maçon,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
J’aimerai, nous aimerions embrasser cet amour à l’unisson,
Vers ces rivages lointains de Papouasie, de Malaisie,
Mais mon cœur sombre toujours au piquant d’un buisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Bon ! faudrait que j’m’y mette, on connait la chanson,
Et le petit poisson, là dans son bocal souffrant d’amnésie ?
Moi je suis le chat noir, j’ai le poil qui se dresse en hérisson,
Re: Poèmes
Vœux ou non-vœux, je ne vous dirai pas en 2024
Je ne suis pas devin, ni même médecin ou psychiatre,
Pour vous dire que tout ira bien en deux mille vingt quatre,
Couper les cheveux en quatre et donner le bâton pour ce faire battre,
Je ne vous parlerai donc pas d’espoirs folâtres,
La vie n’est qu’un théâtre,
Où l’on se verrait tous dans le rôle du bellâtre,
Où nous irons quatre à quatre,
Aux quatre points cardinaux,
Par les quatre vents,
Par les quatre chemins,
Et par les quatre saisons,
Sous un ciel grisâtre, essuyer bien des plâtres,
Et même en quatre L ou en 4x4,
Faire des vœux ou des non vœux,
Pour raviver la flamme qui brillera dans l’âtre,
Vous parler d’amour idolâtre,
Et faire fondre votre cœur d’albâtre,
Car toujours il nous faudra combattre,
Des mégères, et des marâtres,
Des parâtres, et quelque vieux acariâtres,
Je ne veux pas par mes mots devenir votre pâtre,
Vous guider sur des prairies verdâtres,
Pour des rêves bleuâtres, et des idées rosâtres,
Alors je ne vous dirai rien de tout cela,
mais il y aura encore du quatre quart à partager au quatre heure,
avec du thé et de l’eau un peu saumâtre,
que voulez vous on ne peut pas tout avoir,
ce sont là mes non-vœux deux mille vingt quatre.
Je ne suis pas devin, ni même médecin ou psychiatre,
Pour vous dire que tout ira bien en deux mille vingt quatre,
Couper les cheveux en quatre et donner le bâton pour ce faire battre,
Je ne vous parlerai donc pas d’espoirs folâtres,
La vie n’est qu’un théâtre,
Où l’on se verrait tous dans le rôle du bellâtre,
Où nous irons quatre à quatre,
Aux quatre points cardinaux,
Par les quatre vents,
Par les quatre chemins,
Et par les quatre saisons,
Sous un ciel grisâtre, essuyer bien des plâtres,
Et même en quatre L ou en 4x4,
Faire des vœux ou des non vœux,
Pour raviver la flamme qui brillera dans l’âtre,
Vous parler d’amour idolâtre,
Et faire fondre votre cœur d’albâtre,
Car toujours il nous faudra combattre,
Des mégères, et des marâtres,
Des parâtres, et quelque vieux acariâtres,
Je ne veux pas par mes mots devenir votre pâtre,
Vous guider sur des prairies verdâtres,
Pour des rêves bleuâtres, et des idées rosâtres,
Alors je ne vous dirai rien de tout cela,
mais il y aura encore du quatre quart à partager au quatre heure,
avec du thé et de l’eau un peu saumâtre,
que voulez vous on ne peut pas tout avoir,
ce sont là mes non-vœux deux mille vingt quatre.
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